L’élection à Montréal n’est pas « un référendum sur ma personnalité », dit Coderre
Radio-Canada
Réagissant aux critiques formulées à son endroit voulant qu’il soit en train de reproduire les erreurs qui l'ont conduit à sa défaite de 2017, Denis Coderre assure qu’il n’est pas revenu en politique pour remporter un « référendum sur sa personnalité », mais pour résoudre les importants problèmes qui affligent, selon lui, la métropole.
Jeudi, en marge d’une conférence de presse sur les solutions que son parti prône pour relancer le centre-ville, Denis Coderre a assuré qu’il n’y a aucun problème au sein de son équipe et qu’il est faux de dire qu’il chercherait à se faire plus discret ces derniers jours.
Il n’y a pas de problème. Hier, j’ai fait trois arrondissements […] Je me promène partout. Je fais trois arrondissements par jour. Je fais juste ça, rencontrer des gens, a-t-il lancé, souriant et tiré à quatre épingles.
Au lieu de faire un référendum sur ma personnalité, je pense qu’on devrait regarder ce qu’on a fait pendant quatre ans. Peut-être qu’on [le parti de Valérie Plante] n’aurait pas eu besoin de présenter 250 engagements.
Or, dans un article publié mercredi sur Radio-Canada.ca, le journaliste Romain Schué faisait état de critiques entendues en coulisses au parti Ensemble Montréal concernant l’attitude adoptée par M. Coderre depuis quelque temps, qui fait craindre à certains de ses collaborateurs qu’il soit en train de refaire les erreurs qui ont conduit à sa défaite en 2017.
Il y a des gens qui écrivent des livres sur des partis politiques, il y en a d’autres qui font des articles. Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise? Moi, je vais les laisser aller, c’est ma 12e campagne électorale, a relativisé le politicien, qui a aussi passé 25 années sur la scène fédérale, au sein du Parti libéral du Canada.
Je suis revenu parce que j’ai mal à Montréal. Moi, je veux parler des enjeux, a expliqué Denis Coderre. On a une ville qui est moins sécuritaire, on a une ville qui est sale, on a du monde qui ne se parle pas, on a une ville complètement sclérosée sur le plan administratif.