Kim St-Pierre fait son entrée au temple: la consécration d’une pionnière
Le Journal de Montréal
Kim St-Pierre a ouvert d’innombrables portes aux jeunes filles rêvant de faire carrière dans le hockey. Lundi, elle en ouvrira une autre : celle du Temple de la renommée du hockey, où elle deviendra la première gardienne de but à être intronisée.
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Et ça fait longtemps qu’elle attend ce moment. Faisant partie de la cohorte d’intronisés de 2020 en compagnie de Kevin Lowe, Jarome Iginla, Marian Hossa, Doug Wilson et Ken Holland, la cérémonie de l’an dernier avait été annulée en raison de la COVID-19.
« J’ai reçu l’appel de Lanny McDonald le 20 juin 2020, mais finalement la cérémonie a été annulée et on n’a su qu’en septembre dernier que ça aurait lieu cette année. Ç’a été une longue attente et beaucoup de gens m’en ont parlé dans la dernière année ! Pour moi, c’est l’aboutissement d’une carrière. Il n’y a pas de plus gros honneur », affirme-t-elle.
St-Pierre ne l’a certes pas volé. En carrière, elle a aidé l’équipe nationale canadienne à remporter trois médailles d’or olympiques et cinq championnats du monde.
« Je suis un peu gênée malgré tout, mentionne-t-elle. Le hockey, c’est un sport d’équipe et de recevoir un honneur individuel aussi important, c’est important de le partager avec tous les gens qui ont eu une influence dans ma carrière », mentionne la huitième femme de l’histoire à être immortalisée au Temple.
DÈS LES TOUT DÉBUTS
Kim St-Pierre ne veut oublier personne puisque chaque étape, estime la gardienne de but, a été déterminante pour la suite de sa carrière.
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.