Juraj Slafkovsky: «Je veux tout détruire ici»
Le Journal de Montréal
Les temps morts sont rares pour les jeunes qui poursuivent le rêve d’atteindre la LNH. Même en plein cœur du mois de juillet, il y a du boulot à accomplir.
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C’est pourquoi une quarantaine d’espoirs du Canadien ont sauté sur la glace du complexe sportif de Brossard, lundi midi, pour prendre part au traditionnel camp de développement de l’équipe.
Malgré un soleil radieux, plusieurs dizaines de spectateurs avaient choisi de s’encabaner pour regarder tous ces jeunes hommes suer à grosses gouttes sous les ordres d’Adam Nicholas, le directeur du développement hockey du Tricolore.
Photos et autographes
Évidemment, la grande majorité d’entre eux souhaitaient voir à l’œuvre Juraj -Slafkovsky, premier choix du CH lors de la séance de sélection tenue jeudi dernier.
« J’ai toujours voulu jouer à un endroit où les gens sont passionnés de hockey. Je suis probablement à la meilleure place au monde pour ça », a lancé l’attaquant slovaque, au terme de cette première de trois journées sur la patinoire.
D’ailleurs, celui que Kent Hughes a préféré à Shane Wright admet que sa vie a changé depuis qu’il est monté sur la scène du Centre Bell.
« Je me fais reconnaître et les gens veulent prendre des photos avec moi. C’est bien. Ça ne me dérange pas. J’aime prendre le temps de signer des autographes », a dit le charismatique gaillard.
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.