Jour 3 de l’étude du budget de Gatineau : l’environnement au cœur des discussions
Radio-Canada
L’environnement a été au cœur des discussions de la troisième journée d’étude du prochain budget de la Ville de Gatineau, mercredi, avec comme plus grosse enveloppe celle du Plan climat.
Ce plan, dont la première phase de mise en œuvre est planifiée sur cinq ans, comprend 253 mesures pour réduire les gaz à effet de serre sur le territoire de Gatineau, et mieux adapter les infrastructures municipales aux changements climatiques.
À terme, la Ville estime que le financement de ce plan grimpera à 104 millions de dollars — un budget que la mairesse France Bélisle souhaite éventuellement boucler à l’aide des autres paliers gouvernementaux. Elle prévoit aussi que 56 nouveaux employés l’implémenteront.
Une première tranche du financement devrait être adoptée cette semaine, soit une somme de 600 000 $ qui permettra d’embaucher les trois premiers employés.
La co-présidente de la commission de l’environnement, Anik Des Marais, anticipe des défis dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre. Ça prend un leader pour gérer ce changement de culture. On a vu à Montréal qu’on a recruté Sidney Ribaux d’Équiterre, ce qui était vraiment un bon coup pour Montréal. On espère qu’on peut trouver quelqu’un de ce calibre-là pour Gatineau, a-t-elle souhaité.
Toujours au chapitre de l’environnement, la Fondation de la forêt Boucher recevrait plus d’argent : 175 000 $ lui seraient versés pour la réalisation de son plan d’aménagement et de gestion. Le parc de la Forêt-Boucher doit ouvrir en 2022.
Plusieurs recommandations soutiendraient aussi le Programme d’agriculture d’urbaine, qui a gagné en popularité, surtout depuis le début de la pandémie. Le conseil municipal pourrait injecter plus de 1,1 million de dollars pour sa mise en œuvre de 2022 à 2024, en plus d’un budget supplémentaire de 166 000 $ pour des améliorations de service.
La Ville pourrait aussi investir 195 000 dollars de plus dans son Plan de gestion des arbres et des boisés.
Le conseil municipal pourrait maintenir le coup de pouce qu’elle offre aux ménages vulnérables pour l’accès au logis, notamment lorsque ces derniers se retrouvent sans toit en raison d’une pénurie de logements.