Jeux de Pékin 2022: Le Journal arrive dans un autre monde
Le Journal de Montréal
PÉKIN | Des tonnes de paperasses à lire et des formulaires à remplir, encore et encore, jusqu’au départ jeudi dernier. Des codes QR à obtenir à des moments névralgiques du trajet. Décidément, il fallait s’armer de patience, faire preuve de débrouillardise et d’organisation pour finalement s’envoler vers la Chine. Depuis Québec et Montréal, avec une bonne dose de détermination : destination Pékin.
• À lire aussi: Un rêve de ti-cul
• À lire aussi: Hockey féminin aux Jeux de Pékin: la tête de cochon de Mélodie Daoust l'a menée loin
• À lire aussi: Pékin 2022: Vaincre l’adversité
« As-tu le code QR de santé ? As-tu le code QR des douanes ? As-tu rempli le questionnaire quotidien de déclaration de santé ? As-tu reçu le résultat de tests de dépistage COVID-19 réalisés à 96 heures et 72 heures du dernier segment de vol reliant Tokyo à Pékin ?
« As-tu ta carte d’accréditation, des photos de ta carte, de ton passeport, de ton passeport vaccinal, de tes résultats de tests dans les laboratoires certifiés par l’ambassade chinoise, en format JPEG, tant sur ordinateur que sur mobile ? »
La situation et la multiplication des papiers auraient rendu n’importe qui complètement dingue.
Ces phrases ont résonné dans notre petite équipe du Journal du départ de Montréal jusqu’à l’envolée reliant Vancouver à Tokyo. Car sans tous ces documents obligatoires à transmettre sur les différentes plateformes tant chinoises qu’olympiques, il était impossible de rentrer au pays organisant les Jeux.
Protégés de la tête aux pieds
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.