Jean-François Gosselin en a assez d’être le « maire en attente »

Après quatre années à faire ses classes dans le siège du chef de l’opposition officielle à l’Hôtel de Ville de Québec, Jean-François Gosselin estime être prêt à occuper le fauteuil du maire dès le lendemain de l’élection du 7 novembre.

Je suis le maire en attente depuis quatre ans [...] mais là, je suis prêt. En 2017, les gens me disaient : "apprends tes dossiers, monte ton équipe, sois prêt à diriger la Ville en 2021" et c'est ce que j'ai fait, lance le chef de Québec 21 en entrevue avec l’animateur du Téléjournal Québec, Bruno Savard.

Le candidat à la mairie affirme s’être entouré de personnes expérimentées, à commencer par son chef de cabinet, Richard Côté, un ancien vice-président du comité exécutif qui a déjà été le bras droit du maire sortant, Régis Labeaume.

L'expérience, ça ne s'achète pas, ça s'acquiert. Moi, j'ai travaillé dur, j'ai fait mes devoirs avec deux élus aussi qui ont siégé avec moi. Donc, on va être prêt à diriger la Ville dès le jour 1 pour s'assurer que les citoyens en ont pour leur argent, insiste Jean-François Gosselin.

Celui qui a été député de la défunte Action démocratique du Québec de 2007 à 2008 se présente comme le candidat de la relance post-COVID. Une relance qui s’articulera autour de son projet de métro léger.

Ça n'a pas été facile, dans la dernière année et demie, pour les citoyens, pour un paquet de raisons. Et là, les gens ont besoin d'un projet rassembleur.

En cas de victoire à l’élection municipale, le chef de Québec 21 s’engage à mettre au rancart le projet de tramway de l’administration Labeaume, qu’il juge trop encombrant.