Jason Kenney n’a jamais prévu de rester en place bien longtemps
Radio-Canada
Samedi, Jason Kenney, a fait quelques-uns de ses derniers commentaires comme premier ministre de l’Alberta, s'exprimant lors d'un événement auquel assistaient les candidats en lice pour le remplacer comme chef du Parti conservateur uni (PCU).
Lors d'une conférence organisée par Canada Strong and Free à Red Deer, Jason Kenney a déclaré qu'il était fier de la majorité des lois adoptées durant son mandat de premier ministre.
Il a cependant déclaré qu'il serait allé plus loin dans la réforme des soins de santé si la pandémie n'avait pas étouffé ses efforts.
Il se réjouit néanmoins que la province aille de l'avant avec une initiative concernant la sous-traitante de certaines chirurgies qui seront faites par le secteur privé et qui seront financées par l'État.
Nous aurions pu aller plus loin dans la réforme de la santé sans la COVID. Je pense que les Canadiens réalisent de plus en plus que nous avons besoin d'une réforme fondamentale de la santé, a déclaré Jason Kenney.
Il a également dit que s'il s'était présenté pour une réélection, il ne serait pas resté longtemps.
Je n'ai jamais eu l'intention d'être premier ministre très longtemps. J’aurais sans doute quitté mes fonctions après un an ou un an et demi.
S’exprimant sur l'état du conservatisme, il a déclaré qu'il y avait une colère grandissante parmi l’extrême droite. D’après lui, cette colère a été alimentée par les théories du complot sur les réseaux sociaux et par la pandémie.
Les médias sociaux sont apparus il y a 20 ans et permettent aux personnes ayant ce genre d'attitudes de s'autopublier, de trouver une communauté virtuelle en ligne, puis de se pousser mutuellement dans un état de colère constant.