
Jacques Demers est toujours dans nos cœurs et nos pensées
Le Journal de Montréal
Il y avait un absent de marque, mardi, alors qu’un hommage a été rendu à la dernière édition du Canadien à avoir remporté la Coupe Stanley : Jacques Demers, l’entraîneur-chef des champions de 1993, qui ne pouvait être présent en raison de son état de santé.
Ce soir-là, à mon retour de l’Invitation Serge Savard, dont les profits de la journée ont été remis au Fonds Serge Savard (venant en aide aux étudiants-athlètes du Vert et Or de l’Université de Sherbrooke), j’ai tenu dans mes mains une photo de Jacques avec la coupe Stanley. Je me suis souvenu des bons moments que j’ai vécus avec lui.
Jacques aimait raconter cette histoire : à l’époque où il était l’entraîneur des Nordiques. Il s’apprêtait à livrer son discours de motivation d’avant-match dans le vestiaire des joueurs. J’étais assis parmi les joueurs, qui m’avaient empêché de quitter le vestiaire.
Soudainement, Jacques m’a aperçu, s’est arrêté et a quitté simplement la pièce avec le sourire en se demandant ce qui se passait.
Le discours était sûrement motivant pour les Nordiques, car ils ont gagné le match.
Dernièrement, j’ai pensé à notre récente rencontre. Il était assis sur son fauteuil roulant. Il souriait lorsque je lui parlais de sa carrière de hockey senior dans la Ligue Labor. Il a serré son poing pour me rappeler qu’il était un joueur qui ne craignait pas de jeter les gants pour défendre un de ses coéquipiers.
Il va bien
Une canicule m’a privé de voir Jacques en juillet, car le nombre de visiteurs était limité.
J’ai rejoint son épouse, Debbie, qui m’a dit que Jacques allait bien. Cependant, comme vous, je me demandais qui pouvait nous parler de Jacques. Qui d’autres que son frère, Michel Demers ?
