
Ivan Demidov: négocier avec les Russes, «c’est le chaos», selon un agent de joueurs
Le Journal de Montréal
Alors que les joueurs de la NCAA s’entendent l’un après l’autre avec leur équipe de la LNH quelques heures après avoir été éliminés, le Canadien pourrait devoir attendre plus d’un mois et demi après l’élimination d’Ivan Demidov avant de finalement pouvoir s’entendre avec lui.
Ceux qui rêvent de voir le Canadien se tailler une place en séries et voir débarquer Demidov en sauveur devront revoir leurs attentes à la baisse. Le joyau du CH écoule la dernière année de son contrat avec le SKA, et cette entente vient à échéance le 31 mai prochain.
Le problème, c’est qu’il n’existe plus d’entente de transfert entre la LNH et la KHL, une mesure prise par la LNH afin de protester contre l’invasion russe en Ukraine.
Ainsi, les deux circuits ont, en gros, coupé les ponts. Ils n’échangent plus d’informations et ne règlent plus de disputes contractuelles.
Les communications sont donc devenues extrêmement difficiles pour tous les intervenants travaillant de ce côté-ci de l’Atlantique.
«C’est le chaos», nous confie un agent qui représente des joueurs russes, mais qui préfère demeurer anonyme, justement en raison des dossiers délicats qu’il doit gérer.
Dans le cas de Demidov, le Canadien ne pourrait pas simplement racheter les derniers mois de son contrat et l’attirer en Amérique du Nord. La seule option sera de tenter de négocier sa libération avec le SKA de bonne foi et espérer que l’équipe accepte de mettre un terme à son contrat de manière prématurée.
Ce qui semble peu probable.
«Il faut comprendre que dans la KHL, c’est du cas par cas. Ce sont les clubs qui ont le gros bout du bâton et tout dépend aussi de la relation qu’ils ont avec le joueur en question. Si le club tente de resigner un joueur, ce sera beaucoup plus difficile de s’entendre [avec une équipe de la LNH].
