Intégrité de l’OTAN: Donald Trump «n’est pas un allié sûr» en cas d’une attaque de la Russie
TVA Nouvelles
L'inquiétude entre les membres de l’OTAN se fait sentir alors que les Américains pourraient réélire Donald Trump à la présidence. Ce dernier est très vague, et même provocateur, quant à son intention de respecter l’article 5 de l’Alliance qui stipule qu’une attaque sur l’un est une attaque sur tous.
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Pour le général français et analyste géopolitique Dominique Trinquand, le simple fait d’instaurer des doutes quant à l’engagement des États-Unis en cas d’agression de la Russie sur l’un des membres de l’OTAN sème de l’incertitude qui met à mal l’existence de l’Alliance.
«On peut tout attendre et son contraire de Donald Trump et c’est ça le problème: de ne pas avoir un allié sûr», souligne-t-il, vendredi, lors d’un panel à l’émission 28 minutes.
«C’est incertain, poursuit-il. Ça ne veut pas dire qu’il va quitter l’OTAN. Je pense que le président, lui-même, ne peut pas décider tout seul de quitter l’OTAN.»
Le général Trinquand reconnaît néanmoins que non seulement les États-Unis, mais tous les alliés de l’OTAN pourraient, dans un scénario extrême, ne pas venir en aide à l’un des membres victimes d’une attaque armée.
«Cet article demande simplement qu’on réagisse, qu’on se coordonne et qu’on agisse, il n’y a pas d’automatisme», précise-t-il.
