Guy Lafleur: après les pleurs, les sourires
Le Journal de Montréal
Le numéro 10 scintillait au-dessus du cercueil fermé de Guy Lafleur lors de la première journée de la chapelle ardente au Centre Bell.
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À la gauche de la bannière, il y avait les trophées Art-Ross, Ted-Lindsay, Hart, Conn-Smythe, la Coupe Stanley et un hélicoptère, une grande passion du Démon blond. À la droite, on retrouvait les membres de la famille du défunt qui recevait les condoléances de la population.
La scène était solennelle. C’était sobre, mais beau en même temps.
« C’est beau à l’intérieur du Centre Bell, a dit Yvon Lambert. Je trouve ça remarquable. C’est Guy Lafleur, c’est grandiose. »
« Je me répète depuis une semaine. Mais c’est réellement sérieux. Avec les gens qui attendent dehors pour rentrer dans le Centre Bell, c’est une image de la vie de Guy Lafleur, a ajouté Lambert. Il était un homme près du peuple. Il incarnait la générosité et la bonté. »
« Guy était bien quand il faisait plaisir aux gens, a renchéri Réjean Houle. Quand on avait des événements, Guy s’assurait toujours de remettre des souvenirs à tout le monde, aux parents, aux enfants ou aux grands-parents. »
« Guy était heureux de rendre le monde heureux, a ajouté Houle. Parfois, on avait des items pour la fondation. On en avait quatre ou cinq à donner. Guy nous appelait : "J’en veux 50 ". Il signait les 50 items et donnait ça à son monde. Il avait une générosité naturelle. Ça lui faisait du bien. »