Francos et FIJM : des mois d’efforts pour retrouver un semblant de normalité musicale
Radio-Canada
Cinquante-quatre concerts en plein air et sept autres en salles lors de neuf soirées réparties en deux festivals : lorsque la dernière note du concert de Patrick Watson s’est fait entendre, dimanche, sur la place des Festivals à Montréal, Laurent Saulnier, vice-président à la programmation de Spectra, a pu pousser un soupir de soulagement.
Après tout, depuis l’annonce en avril du report des Francos et du Festival international de jazz (FIJM) au mois de septembre, il s’en est passé des choses qui auraient pu plomber la présentation des deux événements.
Concrètement, la décision a été prise en février, nuance M. Saulnier. Il faut se rappeler quelle était la situation pandémique à ce moment. Mais on a annoncé le report seulement en avril, car il fallait s’assurer que les sites extérieurs soient disponibles, que L’Astral et le Club Soda soient disponibles pour les shows de fin de soirée et ainsi de suite, explique-t-il.
Dans les faits, on comprend entre les lignes qu’il n’y avait aucune certitude de présenter les festivals plus tard dans l’année.
C’est comme un trente sous qu’on lançait dans les airs et on espérait qu’il tombe du bon côté. Mais quand on a pris cette décision, c’était comme si on s’était donnés donnait un go! et qu’on faisait comme si ça allait avoir lieu. Si ça n’avait pas eu lieu, on aurait tout simplement travaillé pour rien.
Entre avril et septembre, il s’est passé tellement de choses quant aux restrictions sanitaires que l’on a dû s’ajuster afin de les appliquer à la lettre. Finalement, on a travaillé 10 fois plus pour produire un festival 10 fois plus petit.
Mais on l'a fait, se félicite Laurent Saulnier au nom des organisateurs.