
Fini l’anonymat pour Alexandre Carrier: le défenseur du Canadien a vécu un été pas comme les autres
Le Journal de Montréal
Pour reprendre l’ancien slogan d’une célèbre loterie, porter les couleurs du Canadien de Montréal, ça ne change pas le monde, sauf que... Sauf que ça change le quotidien. Surtout pour un joueur originaire du Québec habitué à l’anonymat.
C’est le constat que fait Alexandre Carrier depuis le début de l’été. Acquis en retour de Justin Barron le 18 décembre, le défenseur a réalisé qu’il ne passerait plus inaperçu dans une foule comme c’était le cas à l’époque où il jouait pour les Predators de Nashville.
«Vendredi soir, on est allé au festival Lasso. Je marchais dans la foule et j’entendais les gens chanter: “Carrier! Carrier! Carrier!”», a indiqué l’athlète de 28 ans, rencontré au complexe sportif de Brossard lundi midi.
«C’est le genre de chose qui ne m’était jamais arrivée. Avant, je ne me faisais pas reconnaître du tout, a-t-il poursuivi. Il m’a fallu un léger ajustement. Ce fut différent comme été.»
Cette saison estivale lui a également permis de tisser encore plus de liens avec les coéquipiers qu’il a appris à connaître au cours des deux tiers de la dernière campagne. Et pas seulement en assistant au mariage de Nick Suzuki et à celui de Samuel Montembeault.
Comme c’est le cas maintenant depuis deux ans, de nombreux joueurs du Canadien sont demeurés à Montréal au cours de la saison estivale. D’autres sont retournés dans leur patelin d’origine pour quelques semaines avant de rapidement revenir dans la métropole.
C’est plus facile avec une jeune formation au sein de laquelle la majorité des joueurs n’ont pas d’enfants. Néanmoins, ça en dit beaucoup sur la culture et le sentiment d’appartenance qui règnent dans l’environnement de l’équipe.
