Faut-il hausser ou non les taux d’intérêt?
TVA Nouvelles
Voilà une méchante bonne question qui déchire les économistes, les prévisionnistes et les banques centrales du monde entier.
Le pire de la crise semble derrière nous. L’économie est repartie, mais un peu tout croche.
Des goulots d’étranglement provoquent des flambées de prix. La main-d’œuvre se fait rare et les salaires bondissent. Le monde entier connaît une poussée d’inflation plus haute qu’anticipée.
C’est la classe moyenne et les moins nantis qui écopent encore.
Les hausses de salaire prévues en 2022 (+2,9 %) ne suivent tout simplement pas la hausse du coût de la vie (+4,1 %).
Il faut espérer que l’inflation se calme, mais pour ce faire, les banques centrales n’auront peut-être pas d’autre choix que de hausser les taux d’intérêt.
Cette semaine, la Norvège a lancé le bal. Sa banque centrale a haussé son taux directeur pour la première fois depuis le début de la pandémie. En limitant l’accès au crédit, elle espère calmer les hausses de prix, dans l’immobilier notamment.
Au Canada, on entrevoit la première hausse des taux seulement à partir de juin 2022.
Au début de la crise, les banques centrales ont abaissé les taux d’intérêt autour de zéro, encore plus bas que lors de la crise financière de 2008.