Et si c'était à refaire, Juraj Slafkovsky serait-il encore le tout premier choix du repêchage de 2022?
Le Journal de Montréal
Ça fait déjà plus d'un an que le Canadien a décidé de faire de Juraj Slafkovsky le tout premier choix du repêchage de 2022, présenté au Centre Bell à Montréal. S'il est encore tôt pour juger de cette cuvée, la question se pose quand même: en date d'aujourd'hui, le grand no 20 serait-il encore le tout premier choix de cet encan?
Le Journal s'est donc penché sur la question, en tentant de revisiter chacun des 32 premiers choix de ce repêchage en se basant sur les informations dont nous disposons, aujourd'hui.
Facile à faire après-coup? Pas tant que ça!
La décision a été très difficile, ici. Sur ma bien humble liste personnelle que je prépare pour mon propre plaisir avant chaque repêchage, basée sur un mélange de visionnements, de nombreuses discussions avec des recruteurs, j'avais placé Slafkovsky au tout premier rang en raison du potentiel de joueur qu'il pourrait devenir.
«Slaf» a ce qu'il faut pour devenir un joueur unique en son genre, dans la LNH, et un athlète qui fera peut-être moins de points que d'autres joueurs de cette cuvée, mais qui sera un atout essentiel pour gagner une Coupe Stanley.
Tout ça demeure toutefois très théorique.
Je pense encore que c'est possible, et sa progression cette saison est encourageante. Toutefois, on parlait de Cooley comme du joueur possédant le plus gros potentiel offensif de cette cuvée, avant le repêchage de 2022, et il le prouve. L'échantillon est petit, mais, déjà, l'attaquant américain se donne des airs d'une future vedette qui fera vendre beaucoup, beaucoup de billets. Bon, peut-être pas tant que ça en Arizona, mais, enfin !
Les Devils avaient décidé de choisir Nemec et ce pourrait encore fort bien être le deuxième meilleur joueur de l'encan. Toutefois, pour toutes les raisons énumérées ci-haut, on se doit de placer Slafkovsky au deuxième rang pour tout ce que le «Slafkovsky-développé-à-son-plein-potentiel» pourrait représenter.
Et ce n'est que fantasme, à ce stade-ci, mais imaginez cette version de Slafkovsky dont le Tricolore rêvait vraisemblablement en faisant de lui le premier de classe, à l'aile de Jack Hughes.