Droits compensatoires sur le bois d’œuvre: une douche froide pour les entreprises canadiennes
TVA Nouvelles
Le gouvernement américain veut doubler les droits compensatoires sur le bois d’œuvre canadien à compter de l’an prochain. Une douche d’eau froide pour les entreprises forestières de la Côte-Nord et du pays.
En moyenne, les droits de douane américains passeront de 9 à 18 % pour le bois d’œuvre dès l'an prochain.
Mais pour Produits Forestiers Résolu, qui possède la scierie des Outardes et la papetière de Baie-Comeau, ce taux grimpera à 30 %. Depuis le début du conflit en 2017, la multinationale canadienne a dépensé plus de 500 millions $ en frais de douanes supplémentaires.
Somme qui n’est pas réinvesti dans ses installations, a déploré l’entreprise. Les Américains estiment que le Canada subventionne son industrie forestière et qu’ils font face à une concurrence déloyale.
Le président du comité forêt de l’Union des municipalités du Québec, Yves Montigny, a rappelé que la modification du régime forestier québécois visait à régler ce genre de conflit. Il constate cependant que la nouvelle administration n’a pas changé la vocation protectionniste de nos voisins du Sud.
Le conflit du bois d’œuvre dure depuis plus de 30 ans entre les gouvernements canadiens et américains.
Des agriculteurs au bout du rouleau n’en peuvent plus des caprices de la météo, de l’explosion des taux d’intérêt et du prix élevé du transport, qui les empêchent de pouvoir se battre à armes égales contre les légumes moins chers du Mexique en magasin, révèle un sondage explosif obtenu par Le Journal.
Les propriétaires du manufacturier de portes de garage Garaga se portent acquéreurs du Groupe Novatech, sur la Rive-Sud de Montréal, dans le cadre d’une transaction majeure impliquant Investissement Québec et le Fonds FTQ. À terme, la famille Gendreau, de Saint-Georges en Beauce, dirigera un empire de 1 milliard de ventes annuelles.