Des tests pour mesurer les effets des commotions cérébrales chez les joueurs des Huskies
Radio-Canada
Un chiropraticien a examiné les joueurs de football de l'équipe des Huskies de l'école secondaire Jean-du-Nord, à Sept-Îles, vendredi. À l’aube de la saison estivale, l’objectif est d’assurer un suivi aux joueurs qui souffriront d’une commotion cérébrale.
Le chiropraticien Marco Coulombe a évalué les capacités oculomotrices des jeunes joueurs, dans le but d'étudier les effets de potentielles commotions cérébrales sur leur état de santé.
On va mesurer l’équilibre des jeunes par ordinateur, les yeux ouverts, les yeux fermés, mesurer tous les mouvements des yeux, comment les yeux bougent, s'il y a des anomalies, si les pupilles sont dilatées, énumère Marco Coulombe, qui s'intéresse beaucoup aux commotions cérébrales.
Si un joueur de football se blesse pendant la saison, le chiropraticien fera une deuxième ronde de tests avec le jeune, afin de faire une comparaison avec les résultats initiaux.
« Le jeune ne sera pas autorisé à retourner au jeu tant et aussi longtemps qu’on ne retrouve pas les résultats d’avant-saison. »
La prévention des commotions cérébrales est un enjeu important pour l’équipe. L'entraîneur-chef des Huskies de Jean-du-Nord, Dany Leclerc, indique qu’il est parfois difficile d'assurer le suivi de leurs blessures.
Notre grande difficulté c'est d'être capable de s'assurer qu'on ait décelé les choses à temps, parce que les jeunes effectivement ne le diront pas tout le temps : ils veulent garder leur place, ils veulent jouer au football, explique l'entraîneur-chef des Huskies de Jean-du-Nord, Dany Leclerc.
Malgré les nombreux exercices durant les pratiques qui visent à les prévenir, environ deux à trois joueurs des Huskies souffrent d'une commotion cérébrale chaque année.
Parmi eux, Thomas Lebel, qui entame sa troisième saison de football en cinq ans. Il a dû passer deux d’entre elles dans les estrades, en raison d’une commotion cérébrale qui a failli tout faire dérailler.