Des salons de quilles risquent de se retrouver dans le dalot
TVA Nouvelles
Les mois à venir s’annoncent difficiles pour les propriétaires de salons de quilles au Québec, lesquels craignent de ne pas avoir la capacité financière pour passer à travers la prochaine saison creuse.
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Depuis lundi, les salons de quilles peuvent rouvrir leurs portes à 50% de leur capacité. Ce moment était attendu avec impatience pour les propriétaires, qui sont évidemment soulagés de reprendre leurs activités, mais ils sont aussi très inquiets face à l’avenir.
Pour plusieurs, la situation est même critique, selon le président de l’Association des propriétaires de salons de quilles du Québec, Bobby Wilky.
«Nous sommes autour de 150 salons de quilles au Québec et il y en a une dizaine, minimum, qui ont fermé depuis le début de la pandémie. Le dernier confinement a fait très mal. Si on n’a pas de soutien durant l’été, j’ai bien peur qu’il y en ait d’autres qui ne seront pas en mesure de repartir la roue.»
Fermés depuis le 20 décembre, les salons de quilles ont déjà perdu plusieurs semaines d’activités qui sont irrécupérables.
«C’est sûr que lorsqu’on a fermé au beau milieu de la saison, cela nous a fait beaucoup plus mal que ce que les gens pourraient penser. C’est durant cette période-là qu’on accumule de l’argent pour passer à travers la période estivale. L’été, ça représente 1% ou 2%, gros maximum, de notre chiffre d’affaires», ajoute de son côté Stéphane Lépine, propriétaire de la salle de quilles Montmorency, à Québec.
Des agriculteurs au bout du rouleau n’en peuvent plus des caprices de la météo, de l’explosion des taux d’intérêt et du prix élevé du transport, qui les empêchent de pouvoir se battre à armes égales contre les légumes moins chers du Mexique en magasin, révèle un sondage explosif obtenu par Le Journal.
Les propriétaires du manufacturier de portes de garage Garaga se portent acquéreurs du Groupe Novatech, sur la Rive-Sud de Montréal, dans le cadre d’une transaction majeure impliquant Investissement Québec et le Fonds FTQ. À terme, la famille Gendreau, de Saint-Georges en Beauce, dirigera un empire de 1 milliard de ventes annuelles.