Des chauffeurs et livreurs réclament le statut d’employé
Radio-Canada
Des chauffeurs et des livreurs de compagnies comme Uber, Lyft et Skip the Dishes demandent au gouvernement ontarien de leur accorder le statut d’employé et les droits qui en découlent.
La question touche des centaines de milliers de travailleurs indépendants. La reconnaissance de certains droits aurait des répercussions non seulement en Ontario, mais aussi ailleurs au pays. Des centaines de millions de dollars sont en jeu.
Des informations de CBC laissent croire que des changements sont imminents :
Ces compagnies ne reconnaissent pas de droits et n’accordent pas d’avantages sociaux aux travailleurs, déplore Brice Sopher, un livreur pour Uber Eats qui est aussi vice-président de Gig Workers United, un groupe soutenu par le mouvement syndical.
Rien n’empêche présentement des compagnies comme Uber, Lyft et DoorDash de nous accorder les droits qui viennent avec le statut d’employé, affirme M. Sopher. Elles ont tous les avantages, mais n’ont aucune responsabilité.
En vertu des normes du travail, les travailleurs ontariens des plateformes numériques sont considérés comme des entrepreneurs indépendants, ce qui signifie qu’ils n’ont pas droit au salaire minimum, à des vacances ou à des congés payés les jours de fête légale.
Les compagnies pour lesquelles ils travaillent n’ont pas à contribuer à l’assurance-emploi ni au Régime de pensions du Canada.