Des aéroports albertains ont une nouvelle source de revenus, grâce aux machines à sous
Radio-Canada
La Commission des jeux du hasard, de l’alcool et du cannabis de l’Alberta a autorisé l'aéroport d’Edmonton et celui de Calgary d'avoir 49 appareils de loterie vidéo chacun dans leurs installations.
L’accord prévoit que les aéroports récupèrent 15 % des revenus générés par ces appareils. La province perçoit la somme restante.
L'aéroport d’Edmonton exploite 14 appareils de loterie vidéo depuis que la Commission a créé une nouvelle catégorie de licences réservée aux aéroports. Selon les documents du budget 2023, cet aéroport a perçu 174 000 $ grâce aux machines installées l'automne dernier et devrait percevoir environ 1 million de dollars pour l'année financière en cours.
[Nous comptons] en ajouter plus dans le futur, indique une déclaration écrite de l’autorité aéroportuaire.
Seuls les deux plus grands aéroports de la province sont couverts par la nouvelle entente, qui a obligé le gouvernement à augmenter la limite provinciale d'appareils de loterie vidéo de 6000 à 6098.
L’autorité aéroportuaire de Calgary n’a pas l’intention d’installer d’appareils de jeu dans ses terminaux, indique-t-elle dans un courriel. Son nouveau président-directeur général, Chris Dinsdale, compte plutôt accroître les services de fret et de maintenance des aéronefs.
Les aéroports canadiens, gérés comme des organisations à but non lucratif, ont encore du mal à se remettre des répercussions des mesures sanitaires durant la COVID-19, de la lenteur de la reprise des activités et de l’accumulation de leurs dettes.
Leurs revenus sont générés par la perception de redevances et taxes aéroportuaires, comme la redevance d’atterrissage. Selon le Conseil des aéroports du Canada (CAC), la dette des aéroports du pays est de plus 3,2 milliards de dollars.
De nombreux aéroports cherchent de nouvelles sources de revenus pour que le secteur aérien devienne plus compétitif et efficace, lit-on dans le courriel du CAC.