Délégation québécoise à Gaza: «On s’engage en sachant qu’il y a une part de risque»
TVA Nouvelles
Deux Québécois qui feront partie d’un convoi qui se rendra au port de Gaza auprès d’organismes humanitaires afin de livrer de la nourriture et du matériel médical se disent bien conscients du risque, mais tiennent à apporter leur soutien à la population.
«On s’engage en sachant qu’il y a une part de risque», a reconnu Jean-Pierre Roy-Valdebenito en entrevue à LCN, mercredi.
Comme lui, Nimâ Machouf et un autre Québécois embarqueront dans les prochains jours à bord d’un navire qui se rendra au port de Gaza en partance de la Turquie afin d’acheminer 5500 tonnes de denrées alimentaires, de médicaments, et de matériaux pour construire des infrastructures légères.
«Notre seul rôle, c’est d’assurer la sécurité de ce matériel d’aide médicale et de nourriture pour qu’il arrive à bon port», a indiqué Mme Machouf, militante féministe d’origine iranienne.
«Il y a un symbole dans le geste qui est posé d’accompagner, comme moi et mes collègues, les humanitaires qui dirigent les bateaux pour être témoins de la livraison de ce matériel-là», a précisé M. Roy-Valdebenito.
Ce sont donc des centaines de personnes provenant de plus d’une trentaine de pays qui seront à bord de ce convoi, dont certaines personnalités comme une ancienne mairesse de Barcelone ou encore un petit-fils de Nelson Mandela.
«On espère que cela va pouvoir nous protéger. Plus on fait du bruit, plus on va assurer notre sécurité», a expliqué Mme Machouf.
