Décès dans le ring: Camille Estephan propose une solution
Le Journal de Montréal
Le décès de la jeune Mexicaine Jeanette Zacarias Zapata, le 28 août dernier à Montréal, a ébranlé profondément le milieu de la boxe.
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Le promoteur Camille Estephan a une solution en tête pour diminuer les risques qu’un tel événement tragique se reproduise.
«On doit changer quelque chose. Ce n’est pas une option, il faut réagir. Ça fait plusieurs années que je demande de mettre en place une condition : si un boxeur a été mis K.-O. n’importe où dans le monde, il doit attendre au moins six mois avant de se battre au Québec», a-t-il affirmé en entrevue à l’émission de TVA Sports JiC, mardi.
«Même si tous les tests médicaux disent qu’ils sont en santé et aptes à boxer, il faut absolument mettre cet espace de six mois, a insisté Estephan. Ça ne peut pas éliminer le risque, mais ça le minimise grandement. J’ai vraiment espoir que cela va arriver un jour. Je vais pousser beaucoup pour ça.»
Le retour du roi de la jungle
Par ailleurs, il a aussi été question dans cet entretien du gala d’Eye of the Tiger Management mettant en vedette le poids lourd format géant Arslanbek Makhmudov au Centre Vidéotron de Québec, jeudi soir. L’événement sera diffusé à TVA Sports et sur TVA Sports direct à compter de 19h.
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.