Couche-Tard: un hibou qui pourrait devenir une proie?
TVA Nouvelles
Le géant Couche-Tard s’est souvent comparé à son logo, le hibou, sur sa branche, à la recherche d’acquisitions. Mais l’entreprise québécoise pourrait-elle aussi devenir une proie dans le futur ?
Lors des dernières décennies, les fondateurs de l’entreprise détenaient des actions multivotantes qui leur permettent actuellement de contrôler 66 % des droits de vote, même s’ils ne possèdent que 22 % des actions.
Avec cette structure, Couche-Tard a pu avaler ses concurrents, tout en repoussant les offres hostiles qui se présentaient.
Mais toute bonne chose a une fin. En vertu d’une convention dite crépusculaire signée en 1995, Couche-Tard avait mis une date de péremption sur sa structure d’actions à deux catégories.
Ce changement devait s’appliquer lorsque les quatre cofondateurs allaient dépasser les 65 ans et c’est ce qui se produira demain pour le plus jeune, Jacques d’Amours. Alain Bouchard, Richard Fortin et Réal Plourde ont tous déjà passé ce cap.
La fin des actions multivotantes va donc se traduire en une perte de pouvoir par les cofondateurs qui ne pourront pas bloquer une prise de contrôle, sollicité ou non.
Par exemple, Couche-Tard a tenté de mettre la main en début d’année sur le géant français Carrefour. Mais ce dernier pourrait tenter de faire le coup inverse.
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), qui détient plus de 4 % du groupe, a indiqué que l’entreprise est « en croissance performante et a une stratégie offensive que la CDPQ continuera d’appuyer dans les prochaines années ».
Par voie de communiqué, le groupe lavallois s’est toutefois montré rassurant. « Nous planifions cela depuis un certain temps », a souligné Alain Bouchard, fondateur et président exécutif du conseil.
Une résidente de Blainville ne fait plus confiance aux clés intelligentes depuis qu’elle s’est fait voler sa voiture le mois dernier, mais elle estime que le problème est plus profond, ayant constaté que les bandits savent quoi faire pour déjouer les dispositifs de protection antivol comme les systèmes de traçage.
Des agriculteurs au bout du rouleau n’en peuvent plus des caprices de la météo, de l’explosion des taux d’intérêt et du prix élevé du transport, qui les empêchent de pouvoir se battre à armes égales contre les légumes moins chers du Mexique en magasin, révèle un sondage explosif obtenu par Le Journal.