Continuer d’aider les plus vulnérables, malgré l’inflation qui chamboule tout
Radio-Canada
Comme partout au Canada, les Néo-Brunswickois doivent faire face aux conséquences de l’inflation qui affecte grandement le budget de tous les jours. C’est aussi vrai pour les groupes de soutien qui tentent de venir en aide aux plus vulnérables de leurs communautés, comme le Centre de bénévolat de la Péninsule acadienne.
Situé au sous-sol du centre culturel de Caraquet, le Centre de bénévolat de la Péninsule acadienne est un organisme qui tente de faire une différence dans la vie des gens qui en ont le plus besoin.
Il gère une douzaine de programmes et offre diverses ressources pour des services à la famille, des services d’aide à domicile, des livraisons de repas chauds aux aînés, des ressources d’accompagnement et d'intégration à l’emploi, etc.
La directrice générale du centre, Martine Haché, avoue que la pandémie a causé son lot de défis pour l’organisme. Maintenant, une autre problématique vient compliquer les choses : l’inflation.
On touche les besoins essentiels des gens. Donc en plus du stress émotionnel que toute la pandémie a pu causer, on essaie de se réorganiser à travers de tout cela, là on touche le volet économique. Je pourrais vous dire que le monde est inquiet, on le ressent, explique-t-elle.
Depuis quelques mois, le Nouveau-Brunswick trône au sommet des provinces où l'inflation est la plus marquée, derrière l’Île-du-Prince-Édouard.
Si les choses ne s’améliorent pas, Martine Haché entrevoit une fin d’année difficile.
On s'inquiète aussi pour dans deux ou trois mois. Présentement, on est en saison estivale. Les gens travaillent. Les travailleurs saisonniers travaillent. Il va arriver dans quelques mois, ça va être l'attente pour l'assurance chômage. [...] À l'automne, c'est le retour à l'école pour les enfants, les factures d'électricité commencent à monter. Donc le coût de la vie vient avec tout cela, dit-elle.
Dans la Péninsule acadienne, la pénurie de main-d'œuvre se fait sentir et de nombreux emplois sont disponibles. Mais encore faut-il pouvoir faire le plein pour se rendre au travail, dans une région rurale où l’utilisation d’un véhicule est nécessaire.