Climat : des Canadiens achètent à leur insu des maisons dans des zones à risque
Radio-Canada
Un manque d'information fait en sorte que les Canadiens achètent et construisent des maisons dans des zones à haut risque d’être touchées par les changements climatiques, selon un rapport de l'Institut canadien pour des choix climatiques.
Les gouvernements et, par extension, les contribuables paieront directement les dommages subis par les infrastructures attribuables au climat, affirme le rapport.
Des investissements destinés à adapter les infrastructures pourraient réduire ces coûts, mais la population n’a pas l’information nécessaire pour le faire. À ce jour, l’ampleur des risques pour les infrastructures canadiennes est mal comprise, indique le rapport.
La compréhension des risques climatiques est faible, de même que le partage d'information au pays, déplore Dylan Clark, chercheur associé à l’Institut et l’un des auteurs du rapport.
Selon nos constats, pour assurer la pérennité des nouvelles infrastructures et de celles qui existent déjà, il faut entamer un virage majeur pour que les investissements favorisent la résistance des infrastructures.
Le rapport fait plusieurs recommandations. En outre, il suggère aux gouvernements et aux agences de réglementation de divulguer les risques d’effets des changements climatiques, ajoutant que le gouvernement devrait colliger cette information et la rendre accessible au public.
Pour comprendre et gérer les risques climatiques actuels et futurs, et investir de façon éclairée dans des mesures d’adaptation, les gouvernements, les sociétés, les investisseurs et les personnes doivent avoir accès à une information concrète et à jour sur ces risques, lit-on dans le rapport.