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Cinq candidats à la mairie de Vancouver s’affrontent sur l’avenir du quartier chinois
Radio-Canada
Les cinq principaux candidats à la mairie de Vancouver se sont affrontés, samedi matin, lors d’un premier débat électoral sur les enjeux du quartier chinois. Alors qu’il a déjà été très animé, le quartier est aujourd’hui confronté à des problèmes de criminalité et d’itinérance.
Deux thèmes ont surtout retenu l’attention des candidats Kennedy Stewart, Ken Sim, Colleen Hardwick, Fred Harding et Mark Marissen : la sécurité publique et le logement.
Pour améliorer la sécurité dans le secteur, Ken Sim et son parti A Better City (ABC) offrent d'embaucher 100 nouveaux agents de police et 100 professionnels de la santé. Ils proposent ainsi une extension du programme Car 87 qui consiste à jumeler un agent de police et un infirmier spécialisé en santé mentale afin de fournir des soins plus empathiques et plus efficaces aux personnes qui en ont besoin.
Ce programme a toutefois fait l’objet de critiques dans le passé pour ses délais d’assistance, voire son impossibilité d’intervenir, faute de ressources.
De son côté, le maire sortant de Vancouver, Kennedy Stewart, a défendu son idée de créer une équipe d’intervention spécialisée, composée de 25 membres. Il veut aller de l'avant avec cette idée s’il est réélu au conseil municipal avec son parti Forward Together.
Ce nouveau service permettrait de faire intervenir des équipes spécialisées en accompagnement de personnes sans-abri, en santé mentale et en dépendances, plutôt que les forces policières, lors de situations de détresse.
Pour les personnes victimes de crimes violents, le service de police de Vancouver doit absolument être la première réponse, a-t-il par ailleurs ajouté.
Le candidat Fred Harding, du parti Non Partisan Association (NPA), estime quant à lui que Vancouver a besoin d’un leadership fort pour le quartier chinois. Selon lui, la sécurité publique dans cette zone passe par l’arrestation en masse des malfaiteurs.
C'est tout à fait faisable. Ce dont nous avons besoin, ce sont des ressources, a-t-il affirmé.