
Chirurgie : les délais s’améliorent, conclut un rapport
Radio-Canada
Les temps d'attente pour une chirurgie, qui ont fait couler beaucoup d'encre depuis le début de la pandémie, s'améliorent grandement, constate un nouveau rapport de l'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS).
La plupart des interventions chirurgicales urgentes sont désormais pratiquées en respectant les délais recommandés, indique le document, qui se penche sur les tendances en matière de temps d'attente pendant les 18 premiers mois de la pandémie (entre avril 2020 et septembre 2021).
Par exemple, 85 % des réparations d'une fracture de la hanche ont été effectuées dans le délai recommandé de 48 h et 97 % des traitements de radiothérapie dans le délai de quatre semaines.
Les temps d'attente s'améliorent et sont en train de retourner à la normale prépandémique, a résumé une porte-parole de l'ICISInstitut canadien d’information sur la santé, Alya Niang.
Les statistiques ne permettent cependant pas de brosser un portrait complet de la situation, nuance de son côté Tracy Johnson, directrice, Analytique du système de santé, à l'ICISInstitut canadien d’information sur la santé.
Reste encore à évaluer l'ampleur des répercussions des retards médicaux sur la santé générale ou la qualité de vie des patients au Canada, souligne-t-elle.
Le rapport indique que dans certains cas, les interventions sont disponibles plus rapidement qu'avant la pandémie.
C'est le cas des examens d'imagerie par résonance magnétique, pour lesquels il faut aujourd'hui attendre cinq ou six jours de moins qu'avant la pandémie.
Cette amélioration est attribuée à une réorganisation des ressources, notamment une augmentation du personnel qui a permis l'utilisation accrue des appareils d'IRMimagerie par résonance magnétique dans certains milieux de soins.
