Chantier naval: « un désengagement du gouvernement », déplore la députée de Caraquet
Radio-Canada
La députée libérale de Caraquet, Isabelle Thériault, déplore ce qu'elle appelle « un désengagement du gouvernement de Blaine Higgs envers le centre naval ».
Isabelle Thériault se montre très déçue de la tournure des évènements au chantier naval de Bas-Caraquet.
Le gouvernement provincial a vendu, sans faire de bruit, en février dernier, un bâtiment à l'entreprise qui le louait, Construction navale atlantique, au prix de 400-mille dollars, même si sa valeur dépassait un million de dollars.
Au fil des ans, des millions de dollars ont été investis par les gouvernements provincial, fédéral et les municipalités de Bas-Caraquet et Caraquet dans la relance de la construction navale.
Les qualités des ouvriers et ouvrières de la région étaient mises en évidence et l'on a souvent entendu les élus dire que les gens de la région avaient la construction de bateaux dans le sang depuis longtemps.
Aujourd'hui, on ne se bouscule pas pour commenter l'avenir de la construction navale. En fait, certains se questionnent plutôt sur son avenir.
« C'est un dossier que j'ai à coeur, mais que j'ai aussi sur le coeur. »
La députée libérale de Caraquet, Isabelle Thériault, critique la gestion de ce dossier par le gouvernement provincial.
On voit que le gouvernement du Nouveau-Brunswick délaisse le centre naval de Bas-Caraquet, déplore-t-elle. La vente des deux édifices c'est une conséquence directe du désengagement du gouvernement Higgs dans le centre naval. On l'a senti depuis le début de son élection.