Chances de marquer: derrière le premier trio du Canadien, c’est le calme plat
Le Journal de Montréal
L’éclosion de plus en plus assumée de Juraj Slafkovsky est de bon augure pour l’avenir du Canadien. Elle tend à démontrer que le Tricolore mise enfin sur un vrai premier trio. Et vu le jeune âge de chacun de ses membres, il pourra compter sur lui pendant plusieurs saisons.
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«C’est encourageant. Ils trouvent une constance. C’est difficile de ne pas être excité par ça. C’est le fun à regarder», a indiqué Martin St-Louis après la victoire à sens unique contre les Ducks.
Ça, c’est la bonne nouvelle. Ce qui est inquiétant, c’est que derrière cette unité productive, c’est le calme plat. Sept des 11 derniers buts inscrits par le Canadien à forces égales l’ont été par le premier trio.
Mis au fait de cette tendance à quelques heures de la visite des Ducks, Nick Suzuki ne semblait pas trop s’en faire.
«Les autres trios obtiennent également des occasions de marquer. Ils n’ont simplement pas capitalisé», avait déclaré le capitaine.
Pas sûr de ça. En tout cas, ce n’est pas ce que le tableau concocté par Sportlogiq démontrait.
Non seulement le premier trio est-il loin devant le reste du groupe en termes de temps de jeu, mais aucune autre unité n’a réussi à avoir un pourcentage de buts attendus positif (plus de 50%) tout en jouant au moins 10 minutes lors des trois affrontements précédant celui de mardi.