Camionneurs coincés par les inondations en Colombie-Britannique: «C’est un vrai bordel»
TVA Nouvelles
Des camionneurs québécois coincés depuis des jours sur les routes inondées du grand Vancouver, en Colombie-Britannique, doivent se retrousser les manches pour pouvoir livrer leur marchandise.
« Ça fait 49 ans que je conduis. Je n’ai jamais vu ça, que l’on reste pris quatre jours en raison des inondations, même pas à cause d’une tempête de neige », a confié au Journal Roméo Doucet, camionneur de Trans-West, à bout de souffle, après trois heures d’attente au poste frontalier de Blaine, dans l’État de Washington.
Ces derniers jours, des inondations et des glissements de terrain ont bloqué l’accès à Vancouver. Avec son coéquipier, Sébastien Merlier, ils sont restés pris quatre jours à Chilliwack, à une centaine de kilomètres de Vancouver.
Hier après-midi, ils ont finalement pu emprunter un autre chemin pour se sortir de là en traversant la frontière canadienne pour l’État de Washington.
« C’était très intense dimanche soir. On est allés à pied réserver une chambre de motel à 500 m du camion, et on est revenus mouillés comme si on était tombés dans l’eau », relate Roméo Doucet.
Hier, sur les réseaux sociaux, des camionneurs comme lui en avaient long à dire après avoir vécu des histoires semblables.
L’un mentionnait même avoir dû rapporter sa cargaison à Winnipeg, au Manitoba, parce que les routes qu’il prévoyait prendre étaient encore fermées pour au moins six jours.
L’opposition à un projet de mine de graphite, à ciel ouvert, dans la MRC de Papineau en Outaouais, vient de grimper d’un cran important alors que les citoyens, déjà fermement opposés au projet, apprenaient la semaine dernière qu’il sera financé en grande partie par le département américain de la Défense.