
Aux portes de Gaza, l'aide humanitaire s'entasse en Égypte
Le Journal de Montréal
Nourriture, médicaments, purificateurs d'eau, produits d'hygiène, couvertures... Dans le Sinaï égyptien, l'aide humanitaire pour la bande de Gaza afflue à l'aéroport d'Al-Arich, qui a même rouvert une de ses pistes d'atterrissage pour tout pouvoir recevoir.
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À quelques dizaines de kilomètres plus à l'est, se dresse Rafah, le poste-frontière que l'Égypte promet d'ouvrir vendredi, l'unique ouverture sur le petit territoire palestinien ravagé par les guerres et la pauvreté qui ne soit pas aux mains d'Israël.
Pour le patron de l'ONU, Antonio Guterres, le terminal de Rafah et l'aéroport d'Al-Arich «ne sont pas seulement vitaux, ils sont l'unique espoir des Gazaouis, leur bouée de sauvetage».
«Nous recevons deux à trois avions d'aide par jour, affrétés par des agences humanitaires ou des États» qui veulent envoyer de la nourriture, de l'eau ou des équipements médicaux aux 2,4 millions de Palestiniens assiégés et bombardés par Israël, affirme de son côté à l'AFP Ahmed Ali, responsable du Croissant-Rouge égyptien.
Aussitôt déposées sur le tarmac réservé aux militaires, les cargaisons d'aide sont chargées dans des camions.
«Plus que catastrophique»
