Amazon prêt à payer les études de ses employés
TVA Nouvelles
Le géant mondial Amazon est prêt à payer les frais de scolarité de ses employés québécois pour les aider « à avancer dans leur carrière », a confirmé la multinationale américaine au Journal.
« Amazon Canada offre actuellement Career Choice au Canada, y compris au Québec. Cette initiative couvre jusqu’à 95 % des frais de scolarité (jusqu’à une limite annuelle), vers un certificat ou un diplôme dans des domaines d’études qualifiés et qui mène à des professions en demande », a confirmé au Journal Dave Bauer, aux communications d’Amazon Canada.
Début septembre, le géant américain a indiqué qu’il paiera les frais de collège de ses 750 000 employés américains, incluant les cours et des livres.
Cette mesure pourrait lui coûter plus de 1,5 milliard de dollars d’ici 2025, a expliqué le géant du commerce électronique sur son blogue.
Questionné à ce sujet, Amazon a confirmé qu’il peut aussi payer les frais de scolarité de ses employés québécois.
« Ce programme est conçu pour aider les employés à avancer dans leur carrière au sein d’Amazon. À ce jour, plus de 50 000 employés à travers le monde ont tiré profit des avantages qu’offre ce programme », a expliqué Dave Bauer d’Amazon Canada.
À la mi-septembre, Amazon a fait part de son désir d’embaucher 15 000 nouveaux employés au pays au cours des prochains mois. Pour y arriver, le géant mondial du commerce électronique a relevé les salaires avec un taux horaire minimum des employés de première ligne entre 17 $ et 21,65 $ l’heure, en plus d’avantages sociaux.
De plus, les travailleurs actuels d’Amazon au Canada ont droit à des hausses salariales allant de 1,60 $ à 2,20 $ l’heure, peu importe leur ancienneté. Une prime à la vaccination de 100 $ par employé est aussi prévue.
En juin dernier, Le Journal rapportait que des centrales syndicales, notamment les Teamsters, s’efforcent d’implanter des syndicats dans des entrepôts canadiens d’Amazon.
L’opposition à un projet de mine de graphite, à ciel ouvert, dans la MRC de Papineau en Outaouais, vient de grimper d’un cran important alors que les citoyens, déjà fermement opposés au projet, apprenaient la semaine dernière qu’il sera financé en grande partie par le département américain de la Défense.