Alaskapox : un virus peu connu, mais peu dangereux, émerge en Alaska
Radio-Canada
En six ans, quatre cas d’un virus connu sous le nom d’alaskapox ont fait leur apparition dans la région de Fairbanks, en Alaska. Si les scientifiques ont, pour le moment, peu d'informations à son sujet, un expert du Centre de contrôle et de prévention des maladies de l’État affirme qu’il n’y a pas de risques pour la santé publique à ce stade.
C’est en 2015 que le premier cas d’alaskapox a été identifié par un médecin de la région de Fairbanks. Aucun autre cas n'a été détecté jusqu’en 2020, où un nouveau cas a été signalé. Les deux dernières occurrences datent d'août 2021.
Avec seulement quatre cas en six ans, il est difficile de savoir beaucoup de choses sur le virus, affirme l’épidémiologiste Eric Mooring, qui travaille pour le service de santé publique des États-Unis et le Centre de contrôle et de prévention des maladies de l’Alaska.
Ce qui est sûr c’est que l’alaskapox se retrouve chez les mammifères, dont les êtres humains, et qu’il fait partie de la famille des orthopoxvirus, une catégorie qui contient notamment le virus variola, à l’origine de la variole ou petite vérole.
L’alaskapox est cependant très différent, car nous n’avons aucune preuve qu’il se transmet d’humain à humain et il ne cause qu’une lésion cutanée, plutôt que des lésions sur tout le corps.
L’apparition cutanée, qui peut durer plusieurs semaines, se traduit par un petit bouton, souvent blanc, qui peut devenir sombre.
La zone d’apparition est souvent accompagnée de rougeurs. Les autres symptômes observés incluent une douleur dans les ganglions lymphatiques, ainsi qu’une fièvre peu élevée et un sentiment général de mal-être.