
Affaire Kim Lebel : le DPCP ne porte pas d’accusation contre les policiers
Radio-Canada
Après une enquête indépendante, le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) ne portera pas d'accusations contre les policiers de la Ville de Québec dans la foulée du meurtre de Jacques Côté survenu à Lac-Saint-Charles le 6 avril 2022.
Selon le DPCP, l'analyse de la preuve ne révèle pas la commission d'une infraction criminelle par les policiers du Service de police de la Ville de Québec.
Deux jours avant le meurtre, les parents du présumé assassin, Kim Lebel, étaient inquiets de son comportement et ils ont demandé que leur fils soit interné pour ses problèmes de santé mentale.
Après une visite au domicile de Kim Lebel, les policiers auraient décidé de ne pas intervenir davantage dans cette affaire. C’est cette inaction que les parents ont dénoncée en réclamant une enquête indépendante.
Le jour du meurtre, les parents ont obtenu un jugement ordonnant l'examen psychiatrique de leur fils, ils se sont rendus à la police de Québec qui n'a pas jugé urgent de faire exécuter cette décision, disant vouloir faire des vérifications avant de procéder.
En rentrant à la maison, ils ont aperçu Kim Lebel s'acharner sur sa victime.
Le Bureau des enquêtes indépendantes, le BEI, avait ouvert une enquête. Quatre enquêteurs du BEI ont été chargés de faire la lumière sur les circonstances entourant l’intervention des policiers.
Pour l'avocat Me Marc Bellemare l'affaire n'est pas close pour autant.
On n'a jamais eu la copie du rapport du bureau d'enquête, mais le fait que le rapport ait été dirigé au DPCP, on avait la perception que des fautes avaient été commises. Maintenant le fait que le DPCP de dépose pas d'accusation ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu de fautes de la part des policiers , explique l'avocat.
