Affaire Epstein: la famille de Ghislaine Maxwell devant l'ONU
TVA Nouvelles
La famille de Ghislaine Maxwell, détenue aux États-Unis dans le cadre de l'affaire Epstein, a saisi des experts de l'ONU lundi, estimant que son maintien en détention est injustifié et qu'elle n'a aucune chance d'avoir un procès équitable, a appris l'AFP auprès des avocats.
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Les frères et soeurs de Mme Maxwell dénoncent «de graves violations des droits de la défense et de la présomption d'innocence, des traitements indignes et dégradants que notre soeur a subis et continue de subir en prison où elle est détenue à l'isolement depuis 500 jours de façon injustifiée», selon un communiqué des avocats François Zimeray et Jessica Finelle, spécialisés dans les dossiers de droits de l'homme.
Ces derniers ont déposé leur requête à Genève (Suisse) auprès du Groupe de travail de l'ONU sur la détention arbitraire, qui n'a pas de pouvoir de coercition, mais dont les appels ont du poids en raison de la réputation d'indépendance et de sérieux de ses enquêtes. Ces experts ne s'expriment pas au nom de l'organisation.
Les deux avocats soulignent que leur démarche est indépendante de la défense sur le fond assurée aux États-Unis et basée uniquement sur ce qu'ils estiment être de «nombreuses violations du Pacte international relatif aux droits civils et politiques», ratifié par les États-Unis, et les règles de l'ONU sur le traitement des prisonniers, connues sous le nom de règles Mandela.
Le procès de Ghislaine Maxwell doit commencer le 29 novembre à New York (États-Unis), deux ans après le suicide en prison du milliardaire américain Jeffrey Epstein, accusé de crimes sexuels sur des jeunes filles mineures.
La fille du magnat de la presse Robert Maxwell, née près de Paris le 25 décembre 1961, a la triple nationalité française, britannique et américaine.
Accusée d'avoir recruté des mineures pour le financier et son entourage, elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité au terme d'un procès qui durera six semaines.
La police du Guatemala a transféré dimanche les 225 membres du redoutable gang Barrio 18 qui avaient totalement pris le contrôle de la prison «El Infiernito», où ils élevaient des poules et des crocodiles et disposaient d'un «centre d'appel» pour pratiquer des extorsions et ordonner des crimes à l'extérieur.