2300 employés de l’UQAM et l’UQAR toucheront leurs pleines hausses salariales
Radio-Canada
Plus de 2300 employés de soutien de deux universités québécoises, qui attendaient le plein versement de leurs augmentations de salaire, en recevront finalement l'entièreté.
Ce sont deux sections locales du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), affilié à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), qui représentent 1800 employés de soutien à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) et 546 à l'Université du Québec à Rimouski (UQAR), qui se plaignaient de la situation.
Lorsque leur convention collective avait été renouvelée, elle contenait une clause « remorque » avec la politique salariale du gouvernement du Québec. Ainsi, si les employés de l'État obtenaient des augmentations supérieures aux leurs, ils en bénéficieraient à leur tour.
Et des augmentations supérieures ont bel et bien été convenues avec Québec pour les employés de l'État, en mai dernier, lorsque la FTQ a été la première centrale à conclure une entente de principe avec Québec.
Celle-ci prévoit des augmentations de 2 % par année pendant trois ans, avec des augmentations supérieures pour les plus bas salariés et les salaires d'entrée.
Il manquait donc à ces employés de soutien des deux universités une augmentation de 0,75 % pour l'année 2020, une de 0,5 % en 2021 et une autre de 0,5 % en 2022.
L'UQAM et l'UQAR ont expliqué qu'elles attendaient une communication officielle du Conseil du Trésor sur la politique salariale du gouvernement du Québec afin de s'ajuster en conséquence.
Or le cabinet de la présidente du Conseil du Trésor, Sonia LeBel, a indiqué mardi qu'il n'y a pas de publication officielle de cette politique.
Bien que le terme "politique salariale gouvernementale" soit un concept utilisé par les établissements universitaires pour désigner les augmentations salariales des employés des secteurs public et parapublic, cette notion n'est pas employée au gouvernement et elle ne fait pas l'objet d'une publication.