205 M$ pour réduire les émissions de GES d’ArcelorMittal à Port-Cartier
Radio-Canada
ArcelorMittal investira 205 millions de dollars canadiens pour transformer le procédé de son usine de bouletage de minerai de fer de Port-Cartier afin de le rendre moins polluant.
Cet investissement majeur, soutenu à hauteur de 80 millions de dollars par Québec, a été dévoilé à Glasgow, en Écosse, en marge de la COP26.
L’annonce a été faite par le chef de la direction du groupe mondial ArcelorMittal, Aditya Mittal, le premier ministre du Québec, François Legault, et le chef de la direction d’ArcelorMittal Exploitation minière Canada, Mapi Mobwano.
Selon ArcelorMittal, le nouveau procédé permettra de réduire dès 2025 de 200 000 tonnes d’équivalent CO2 par année les émissions de son usine de bouletage nord-côtière, soit l’équivalent de 57 600 véhicules de moins sur la route. Les émissions actuelles de l’usine sont d’environ 900 000 tonnes de CO2 par année.
C’est toutefois chez les acheteurs de boulettes de fer que l’économie se fera le plus sentir.
Selon ArcelorMittal, les aciéries qui utiliseront les boulettes réduiront de plus de 2,7 mégatonnes d’équivalent CO2 par année leurs émissions. C’est l’équivalent de 778 000 voitures, selon la minière.
À compter de 2025, l’usine de Port-Cartier ne produira que des boulettes de fer à réduction directe, selon l’engagement annoncé aujourd’hui en Écosse.
D'après ArcelorMittal, ce type de boulette représente l’avenir de l’industrie de la sidérurgie puisqu’il permet la production d’acier dans des fournaises à arc électrique, moins polluantes que les hauts fourneaux utilisés traditionnellement.
C’est un investissement qui va permettre à Port-Cartier de devenir un des plus importants producteurs de boulettes à réduction directe dans le monde, assure Annie Paré, la porte-parole d’ArcelorMittal.