Évaluation psychologique du père qui aurait enlevé son enfant à Sainte-Paule
Radio-Canada
Jeudi, l'enquête sur remise en liberté du prévenu a été ajournée puis reportée. Le juge Jules Berthelot a demandé une évaluation psychologique de l'homme avant de pouvoir poursuivre les procédures.
L'évaluation permettra de déterminer si l'homme de 36 ans est apte à subir un procès. Il a été conduit au Centre hospitalier de Rimouski pour cette évaluation.
Jeudi matin, au palais de justice de Matane, l’accusé s’est présenté en cour pour son enquête sur remise en liberté. Il se représente maintenant seul puisqu'il n'a plus d'avocat.
En raison du fait que l’individu avait renoncé, plus tôt cette semaine, aux services d’un procureur, il n'avait pas eu accès à la preuve amassée, qui avait plutôt été transmise à l'avocat qui le représentait alors.
Le juge a donc ordonné que l'audience soit ajournée afin que la Couronne puisse acheminer les documents à l’accusé et que ce dernier puisse en prendre connaissance.
Sauf que l’homme a alors dit au juge qu’il refusait de revenir devant le tribunal. On me traite comme un animal. Je ne veux plus jamais être dans une salle de cour de ma vie. Les gardiens me battront à mort, ça ne m’appartient pas. Je ne coopère plus avec vous, a t-il déclaré à la cour.
La séance a été ajournée. C'est à la reprise de l'audience que le juge a ordonné l’évaluation de l’homme sur lequel pèse une dizaine de chefs d’accusation.