Élections municipales : recevoir l’aval d’un politicien est-il problématique?
Radio-Canada
Des candidats aux élections municipales critiquent la décision du maire d’Edmonton Don Iveson et de certains députés néo-démocrates de donner leur aval à certains de leurs rivaux.
La question est particulièrement évidente dans le quartier municipal Métis où 12 candidats se présentent aux élections du 18 octobre.
Plus tôt cette semaine, Don Iveson a endossé Ashley Salvador, alors que la candidate Cori Longo a reçu l’appui de la députée néo-démocrate d’Edmonton-Highlands-Norwood, Janis Irwin.
Le site Internet de la campagne électorale de la candidate affiche également les logos des députés néo-démocrates Deron Bilous, d'Edmonton-Beverly-Clareview et de Marlin Schmidt, d’Edmonton-Gold.
Liz John-West, candidate dans le quartier municipal Métis, est frustrée par la situation. Elle dit que ces appuis envoient le message que seules les personnes ayant des connexions politiques devraient se présenter aux élections municipales. Elle craint que les positions des partis politiques influencent les candidats qu’ils ont endossés, une fois élus.
Il est clair que ces appuis du Nouveau Parti démocratique (NPDNouveau Parti démocratique) et du maire Don Iveson, ainsi que ceux du Parti conservateur uni (PCUParti conservateur uni), même s’ils sont plus subtils, réduisent les chances des personnes comme moi de siéger au conseil municipal, déplore-t-elle.
La candidate n’est pas la seule à partager ces inquiétudes. L’appui de Don Iveson à Ashley Salvador ainsi qu'à d’autres candidats a poussé la candidate à la mairie d’Edmonton Kim Krushell à promettre qu’elle ne ferait jamais de même si elle était élue.