Élections fédérales : le Parti populaire du Canada peut-il faire une percée ?
Radio-Canada
Maxime Bernier, le chef du Parti populaire du Canada, n’a certes pas participé au débat des chefs, sa formation politique n’en a pas moins le vent dans les voiles.
Un élan qui semble se matérialiser sur le terrain, puisque dans certaines régions historiquement progressistes comme Windsor-Essex, on assiste à une multiplication des pancartes du Parti populaire du Canada (PPC).
Une situation qui s’explique notamment par le fait que le parti a une offre politique qui diffère de celles de tous les autres grands partis, comme l'indique Rick Fuschi, résident de Windsor qui compte voter PPCParti populaire du Canada.
La volonté d’être plus prudent en matière de dépenses, la volonté de laisser les gens faire les choix qu’ils veulent faire au sujet de leur propre santé [...]. C’est un parti qui milite pour les libertés individuelles. La volonté d’écouter ce que disent les individus, c’est quelque chose qu’aucun des autres partis ne semble vouloir accepter en ce moment, explose-t-il.
Je pense qu’ils vont continuer à gagner du terrain. Malheureusement ça va faire du mal aux conservateurs, mais c’est une prise de position des Canadiens qui veulent être représentés de cette manière.
Autre argument pour M. Fuschi : aucun candidat conservateur n’a gagné dans Windsor-Tecumseh depuis 91 ans et pour lui Victor Green, le candidat PPC dans Windsor-Tecumseh est le meilleur candidat conservateur possible.
Il est tout ce que l’on peut espérer d’un candidat conservateur, mais il appartient au parti populaire et je pense qu’il a beaucoup plus de chance que le candidat conservateur local, indique-t-il.