« Je n’ai jamais fait ça, jamais », dit l’ex-député Harold LeBel au 5e jour de son procès
Radio-Canada
L’ex-député Harold LeBel a été appelé à la barre pour donner sa version des faits, lundi, au cinquième jour de son procès pour agression sexuelle qui se déroule au palais de justice de Rimouski.
Non, je n’ai jamais fait ça, jamais, a répondu l’accusé lorsque la Défense lui a demandé avez-vous, oui ou non, agressé Mme [la plaignante]?
Dès le début de son témoignage, Harold LeBel a nié avoir dégrafé le soutien-gorge de la plaignante, avoir caressé ses fesses, ou avoir inséré un doigt dans son anus, contrairement à ce qu’a affirmé la présumée victime, la semaine dernière.
Il nie également avoir tenté de forcer la porte de la salle de bain de son condo, là où la plaignante a raconté s'être enfermée, en octobre 2017, le soir où les faits se seraient produits.
M. LeBel admet toutefois que la plaignante et lui se seraient embrassés, alors qu’ils étaient assis coude à coude à la table de sa cuisine. Selon ses dires, ils se sont tous deux reculés par la suite, avant que la présumée victime ne se rende à la salle de bain.
Avant de faire revenir son client sur son parcours politique, Me Roy a souligné la présence de plusieurs proches d’Harold LeBel depuis le début du procès. Il lui a demandé de préciser qui l’accompagnait aujourd’hui.
L’accusé s’est tourné vers l’assistance pour montrer au jury qu’il était accompagné de ses deux sœurs depuis le début du procès, et que plein d’amis étaient présents dans la salle. Il a également souligné la présence de son ex-conjointe, quelqu’un de très important pour moi, a-t-il précisé avec émotion.
Maître Maxime Roy a ensuite demandé à son client la raison pour laquelle il ne s'était pas présenté aux élections provinciales, cette année. L’accusé a expliqué qu’il ne se voyait pas le faire, qu’il aurait été obligé, à toute occasion, de se défendre dans cette histoire-là.
« J’aurais nui à mon équipe, j’aurais nui aux électeurs de Rimouski. »