Voyager léger est la meilleure chose à faire, selon la blogueuse voyage Bianca Pomerleau
Radio-Canada
Des vols retardés ou annulés, un nombre incalculable de valises perdues : si vous avez planifié un voyage au cours des prochaines semaines, Bianca Pomerleau, auteure du blogue La Grande Déroute, a donné quelques conseils à l’émission En direct.
Son premier conseil : n'enregistrer aucune valise dans la soute et emporter un seul bagage en cabine. Elle recommande fortement que ce bagage soit le plus petit et le plus léger possible.
S’il est plus petit, on a plus de chances qu’il reste avec nous. C’est souvent quand on manque de place en cabine, qu’on manque d’espace pour mettre les bagages, les plus gros, les plus lourds, ceux qui n’entrent pas, ceux qui sont rentrés en dernier, qui ont plus de chance d’être mis dans la soute. Ce qui est arrivé à à peu près tous les vols, ce n’est pas arrivé à moi, mais c’est arrivé à des passagers sur plusieurs vols que j’ai pris dernièrement. Elle recommande également de ne pas tarder à se mettre en file pour entrer dans l’avion afin d'éviter d’arriver en dernier.
Bianca Pomerleau, qui voyage avec ses enfants, explique que chacun d’entre eux possède son sac de 28 litres et que c’est très facile de voyager léger avec eux. Déjà, les vêtements d’enfant, c’est plus petit que les nôtres, ça prend moins d’espace. Quand je pars pour deux semaines ou six mois, j’apporte à peu près la même quantité de matériel. Pour les enfants, j’y vais avec trois à quatre jours de vêtements complets avec des sous-vêtements en surplus. Elle lave les vêtements après une demi-semaine en moyenne. C’est très suffisant, ça ne prend pas d’espace.
Pour ce qui est des liquides, elle rappelle qu’il n’y a pas de restriction pour les laits d’enfants ni pour les médicaments liquides. Pour ce qui est des shampooings ou des lotions, elle recommande de les acheter une fois arrivé à destination.
Des avions, elle en a pris beaucoup : 15 au cours des six dernières semaines. Sur ces 15 vols, 10 ont connu du retard. Elle révèle que cette situation n’est pas unique au Canada : c’est un peu la même chose partout dans le monde. Même chose pour les compagnies aériennes. Ça ne se passe peut-être pas bien chez Air Canada, mais ça ne se passe pas bien ailleurs non plus. J’ai voyagé avec de grosses compagnies bien reconnues, KLM, Turkish Airlines, ce n’était pas mieux, témoigne la blogueuse.
Elle recommande de prévoir de longues escales : Ces temps-ci, en bas de trois heures, quatre heures, je me préparerais à devoir courir. Elle ajoute qu’il est plus qu’important de se doter de bonnes assurances voyage.
Elle dit souhaiter que cette situation soit temporaire. En attendant, pas question pour elle de repartir bientôt. On va voyager au Québec cet été, on va reprendre ça à l’automne.
Avec les informations de Pascale Langlois