Usine de batteries : Stellantis accuse Ottawa de ne pas respecter l’entente conclue à Windsor
Radio-Canada
Le groupe Stellantis accuse le gouvernement fédéral de ne pas respecter l'accord conclu pour la construction de la première usine de batteries pour véhicules électriques au pays et menace de mettre en place des « plans de contingence ».
Les gouvernements fédéral et provincial ont conclu une entente en 2022 avec le groupe Stellantis et LG Energy Solution pour la construction d’une usine de batteries à Windsor, en Ontario.
L'entreprise accuse maintenant Ottawa d’enfreindre les termes de cet accord.
À ce jour, le gouvernement canadien n'a pas respecté ce qui avait été convenu. Par conséquent, Stellantis et LG Energy Solution commenceront immédiatement à mettre en œuvre leurs plans de contingence, a déclaré vendredi LouAnn Gosselin, la directrice des communications pour Stellantis Canada.
Mme Gosselin n’a pas voulu préciser en quoi consistaient ces plans de contingence.
Le Toronto Star rapportait vendredi soir des inquiétudes quant à la possibilité que la compagnie puisse se retirer du projet si les gouvernements fédéral et provincial ne lui accordaient pas plus d’argent.
Cela survient alors qu’Ottawa vient d’octroyer près de 13 milliards de dollars en investissements et subventions au constructeur allemand Volkswagen pour construire une usine de véhicules électriques près de St. Thomas, en Ontario.
La ministre des Finances, Chrystia Freeland, a affirmé vendredi que le gouvernement travaillait très, très fort sur les négociations avec Stellantis.
Nous sommes très mobilisés sur ce dossier, a-t-elle déclaré vendredi. Nous comprenons la valeur de cet investissement pour le Canada.