Université du Yukon : cours gratuit de soudure pour des femmes et personnes non binaires
Radio-Canada
L’Université du Yukon offrira ce printemps un programme gratuit de soudure pour des femmes et des personnes non binaires afin d'encourager la représentation de groupes sous-représentés dans les professions du bâtiment.
Le programme est en partenariat avec l'organisme à but non lucratif Yukon Women in Trades and Technology (YWITT). Les personnes sélectionnées verront leurs droits de scolarité pris en charge et recevront également de l’aide pour leur loyer et la garde d’enfants.
La directrice générale de YWITT, Liz Peredun, explique qu’aider la population étudiante avec certaines dépenses leur permet de se concentrer sur leur travail. Les étudiants et étudiantes peuvent vraiment se concentrer sur [...] les avantages qui peuvent découler d'un travail bien rémunéré sans avoir à se retrouver dans un déficit de responsabilités familiales ou de frais de subsistance.
Ce type de programme n'est pas le premier offert au territoire. Le directeur du département des métiers et de la technologie de l'Université du Yukon, Jeff Wolosewich, explique que l’université offre des cours similaires depuis plusieurs années, comme un cours de préapprentissage en charpenterie et un cours de soudure de deux semaines.
Jeff Wolosewich explique que le but du programme est d’assurer [l’organisation] de programmes où [les personnes] se sentent plus en sécurité, où elles savent qu'elles peuvent avoir un sentiment d'appartenance.
L’organisme YWITT fournira le soutien en dehors des cours eux-mêmes, ce qui permettra un groupe de soutien et un autre groupe de réseautage, explique Jeff Wolosewich.
Ce programme est l’un de ceux offerts par une organisation à but non lucratif nationale, CWB Welding Foundation, qui offre des programmes similaires à travers le pays. La responsable de projet de l'organisation, Mary Fuke, explique que même si les personnes participantes ne finissent pas par travailler dans la soudure, elles peuvent tout de même utiliser les compétences acquises dans des carrières connexes, comme chaudronnière ou ferronnière.
Le défi, après le cours, est de retenir les femmes dans ces corps de métiers. De plus en plus d'employeurs et de propriétaires d'entreprises disent chercher des ressources pour changer leur culture de travail, explique Liz Peredun.
Les candidatures au programme sont ouvertes et des séances d’informations sont en cours, alors que la formation débutera en mai.