Une présence accrue de la Sûreté du Québec dans les sentiers de motoneige
Radio-Canada
Les policiers motoneigistes de la Sûreté du Québec déploient une présence accrue dans les sentiers de la région cette fin de semaine à l’occasion de l’opération IMPACT véhicules hors route.
L’opération est organisée en collaboration avec la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) et le ministère des Transports.
Coordonnateur récréotouristique à la Sûreté du Québec, Carl Soucy explique que l’opération vise à sensibiliser les conducteurs de véhicules hors route à l’importance d’adopter des comportements responsables et sécuritaires.
On est ici parce que l’année dernière, il y a eu 16 décès en motoneige au Québec. C’est pour ça qu’on intervient. Les principales causes de décès sont la vitesse, l’imprudence ou les comportements négligents et aussi la conduite avec les facultés affaiblies par l’alcool et la drogue, indique-t-il.
Samedi matin, c’est en patrouillant à l’intersection d'un sentier et d'une route provinciale que les policiers de la Sûreté du Québec et les représentants de la FCMQ ont commencé leur journée. Des déplacements dans les sentiers sont également planifiés afin de rejoindre le plus grand nombre de motoneigistes possible.
On ne passera pas toute la journée à la même intersection. Oui, on a des problématiques, des collisions qui surviennent entre les voitures et les véhicules hors route. C’est pour ça que souvent on aime se placer près des intersections avec les routes. Il y a aussi d’autres endroits où c’est plus dangereux, des courbes sinueuses, des sentiers où surviennent plus souvent des accidents alors c’est pour ça qu’on effectue aussi des patrouilles mobiles en sentiers, explique-t-il.
Carl Soucy mentionne qu’en plus de la sensibilisation sur les comportements à risque, les policiers effectuent aussi des vérifications administratives et mécaniques.
On vérifie la conformité des motoneiges et que les gens ont un permis de conduire valide. Depuis le 10 septembre 2021, ça prend un permis valide pour circuler en sentier en véhicule hors route. Les systèmes d’échappement, c’est vraiment une problématique pour les fédérations de motoneige et les clubs qui perdent des droits d’accès parce que les motoneiges sont trop bruyantes et ça dérange les gens, affirme-t-il.
Pour Mario Corriveau, de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec, cette visibilité plus importante dans les sentiers amène des retombées positives pour les amateurs de la région.