Une Ontarienne va à l’hôpital pour des maux de dos, elle meurt le lendemain
Radio-Canada
Le réseau hospitalier Santé de Niagara et le coroner enquêtent, à la suite de la mort d'une jeune femme de 24 ans qui s'était présentée à l'hôpital pour des douleurs au dos.
Heather Winterstein s'est rendue à l'urgence de l'Hôpital général de St. Catharines le 9 décembre pour des maux de dos aigus. Ses proches racontent qu'elle était tombée dans les escaliers plus tôt durant la semaine.
Or, elle a été renvoyée à la maison avec des comprimés de Tylenol.
Le lendemain matin, elle a demandé à son père d'appeler les ambulanciers pour qu'ils l'amènent à l'hôpital tellement la douleur était insupportable. Elle s'est par la suite effondrée dans la salle d'attente du centre hospitalier.
Ses proches indiquent que le bureau local de santé publique leur a indiqué qu'elle était morte d'une infection au streptocoque du groupe A.
Toutefois, la famille se demande si elle a reçu les soins appropriés et si elle a été traitée différemment à l'hôpital à cause de ses origines autochtones et le fait qu'elle était toxicomane.
Ils sont censés être des experts, lance sa mère Francine Shimizu au sujet du personnel de l'hôpital.
L'infirmière de profession dit que l'une des premières choses que le médecin traitant lui a mentionnées après la mort de sa fille était les marques d'utilisation de drogues intraveineuses sur ses bras, ce qui l'a fâchée. On essayait de l'aider à vaincre sa dépendance, dit-elle. Sa fille tentait de compléter son diplôme d'études secondaires.
Le père de la victime, Mark Winterstein, se pose des questions lui aussi. Dès que quelqu'un franchit la porte de l'hôpital, il faut tenir pour acquis que cette personne n'est pas là pour rien, lance-t-il.