
Un sifflet, une montre et l’ADN identifient un soldat de Vancouver 106 ans après sa mort
Radio-Canada
Un sifflet, une montre de poche et une analyse d’ADN ont aidé une équipe médico-légale des Forces armées canadiennes (FAC) à identifier les restes d'un soldat de Vancouver plus de 100 ans après sa mort, en France.
Une déclaration de la Défense nationale indique que les restes du caporal Percy Howarth, un soldat de la Première Guerre mondiale, ont été découverts lors d'une opération de dégagement de munitions à Vendin-le-Vieil, dans le nord de la France, en 2011, mais il aura fallu attendre encore 10 ans avant qu'il ne puisse être identifié.
Le caporal Howarth avait 23 ans lorsqu'il a combattu avec le 7e bataillon d'infanterie canadien lors de la bataille de la côte 70 près de Lens, en France, en août 1917. Il a été porté disparu, puis présumé mort.
Plus de 10 000 Canadiens sont morts, ont été blessés ou ont disparu au cours de cette bataille, dont 140 hommes du bataillon d'infanterie de Percy Howarth. Selon la Défense nationale, 118 d’entre eux n'ont jamais été retrouvés et n’ont pas de sépulture connue.
Percy Howarth est né en 1894 en Angleterre et a immigré au Canada en 1912. Il a travaillé comme marin à Vancouver avant de s'enrôler à l'âge de 21 ans.
Un outil de creusage, un sifflet qui porte l’inscription The Acme Boy Scouts et une montre de poche ont été trouvés à côté des restes, et ont été identifiés grâce à des analyses historiques, archéologiques et d’ADN.
La famille de Percy Howarth a été informée et il sera enterré dès que possible au cimetière britannique de la Commission des sépultures de guerre du Commonwealth à Loos-en-Gohelle, en France.
Après la guerre, le nom du caporal Howarth a été gravé sur le monument commémoratif du Canada à Vimy, érigé en mémoire des militaires canadiens qui ont été tués pendant la Première Guerre mondiale et qui n’ont pas de sépulture connue , indique la déclaration de la Défense nationale.
