Un projet mystérieux à l'ancienne scierie de Baie-Trinité
TVA Nouvelles
Un projet créateur d'emplois pourrait voir le jour sur le terrain de l'ancienne scierie de Baie-Trinité, selon le nouveau propriétaire.
Les quatre drapeaux sur un édifice de l'ancienne scierie alimentent les rumeurs dans le village abritant près de 400 personnes. L'électricité a d'ailleurs été raccordée à la bâtisse et des rénovations sont en cours.
La scierie de Baie-Trinité, à l'abandon depuis près de 15 ans, a été l'un des poumons économiques de la communauté jusqu'à sa fermeture en 2007.
«Ça pourrait être un projet extrêmement viable pour Baie-Trinité. On parle d’un projet en quatre phases. Il pourrait y avoir une bonne quantité d’emplois créés dans notre secteur», a mentionné le maire de la municipalité, Étienne Baillargeon, en contact avec le promoteur du projet.
«C'est un projet colossal», a-t-il ajouté.
Le terrain de l’ancienne scierie a été cédé à une entreprise du Saguenay–Lac-Saint-Jean pour la somme de 55 300 $ dans une vente pour défaut de paiement de taxes, selon des documents signés le 16 juin dernier.
Le propriétaire de cette compagnie à numéro, Léopold Landry, a travaillé dans le commerce des poissons et fruits de mer pendant 40 ans aux États-Unis et au Québec.
Le Saguenéen d’origine a accepté de discuter avec TVA Nouvelles de son projet en donnant toutefois peu de détails. Il a refusé notre demande d’entrevue, prétextant qu’il décrira davantage ses ambitions dans les prochains mois.
Pendant ce temps, au bureau municipal, le téléphone ne dérougit pas. «Le gouvernement du Canada, certaines personnes dans d’autres paliers de gouvernements, des citoyens, des entreprises. C’est assez large», a énuméré le maire de Baie-Trinité.
À Saint-Damase, en Montérégie, un robot passe des journées entières à trier des pilons de poulet pour les placer dans des barquettes de styromousse, et il n’est pas seul: il y a maintenant une cinquantaine de robots qui découpent les carcasses de porc et de volaille dans les différentes usines d’Olymel.