Un programme de stages postdoctoraux pour étudier l’île d’Anticosti
Radio-Canada
Un programme de stages postdoctoraux sur le caractère unique de l’île d’Anticosti a été lancé en décembre dernier, alors que le site pourrait être cité au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
La candidature de l’île d’Anticosti a été officiellement déposée l’année dernière par le gouvernement Trudeau.
Dans ce contexte, la Municipalité de l'Île-d'Anticosti et des scientifiques souhaitent qu’une dizaine de chercheurs étudient notamment la biodiversité, la géodiversité, la stratigraphie et la paléontologie du site proposé.
Ils aspirent aussi à étudier certains aspects sociétaux des communautés concernées par le projet.
Le [projet] de site du Patrimoine mondial s’inscrit à l’intérieur de réserves ou d’aires protégées, mais aussi d’un parc national et de réserves écologiques. Il y a énormément d’acquisitions à faire, indique le directeur scientifique à la candidature d’Anticosti au Patrimoine mondial de l’UNESCO, André Desrochers.
Avec ce programme, trois ou quatre chercheurs postdoctoraux doivent être sélectionnés chaque année pour une période de cinq ans.
« Anticosti est le meilleur endroit pour étudier la première extinction massive du vivant. On veut que des stagiaires postdoctoraux s’intéressent à cette recherche. »
Sur une période de deux ans, ces chercheurs vont s'attarder à étudier l’île sur place, principalement durant les mois les plus chauds de l’année.
André Desrochers rappelle que le site qui est proposé au Patrimoine mondial est à l’intérieur de la réserve de biodiversité projetée d’Anticosti.