Un ado belge de 12 ans soupçonné de «tentative de meurtre» sur un policier
TVA Nouvelles
Un adolescent de 12 ans a été placé vendredi dans une institution pour mineurs délinquants, en Belgique, après avoir grièvement blessé un policier à coups de couteau lors d'une altercation à proximité d'un établissement scolaire, a indiqué le parquet du Limbourg.
Au lendemain de l'agression, survenue à Peer, dans la province du Limbourg (Nord-Est néerlandophone), le garçon a été présenté vendredi après-midi à un juge de la jeunesse saisi pour des faits de «tentative de meurtre», selon la même source.
Le juge a décidé son placement «dans une institution semi-ouverte» de la région, a précisé le parquet dans un communiqué en fin de journée.
L'agression, filmée de loin par un passant, est survenue jeudi après-midi à proximité d'un établissement secondaire, lorsqu'une discussion entre deux frères, leur mère et un policier qui réglait la circulation a dégénéré. Au départ, il s'agirait d'un différend lié à la circulation, d'après les premiers éléments.
Sur des images diffusées par la chaîne VRT on aperçoit le policier en gilet fluo orange aux prises avec le plus grand des frères, âgé de 17 ans, qui essaie de se dégager, alors que le plus petit se met soudainement à lui porter des coups dans le dos, sous les yeux de leur mère.
Selon les enquêteurs, au moins deux coups ont été portés avec un couteau dans le dos du policier, qui est grièvement blessé, même si ses jours ne sont pas en danger.
Cet agent de la zone de police de Kempenland devra rester une dizaine de jours à l'hôpital, a dit à l'AFP un porte-parole de la zone.
Le trio mère-frères a rapidement été interpellé après l'agression. La mère a été relâchée après son audition par la police, mais «les investigations continuent», a précisé de son côté Bruno Coppin, porte-parole du parquet.
Le parquet a saisi un juge de la jeunesse pour «tentative de meurtre» concernant le cadet et pour «rébellion en bande» à propos de son frère de 17 ans. Ce dernier, déjà sous la surveillance d'un juge pour mineurs, «fera l'objet d'un encadrement plus intensif» en institution spécialisée, a souligné M. Coppin.